Les Diables de Guadalcanal (1951)

Ce film débute dans le contexte de la bataille de Guadalcanal. Les pilotes d’une escadrille de l’USMC doivent recevoir leur nouveau commandant. Ils font une erreur, ce n’est pas le chic type fraternel qui était jusque là commandant en second qui est promu. C’est un nouveau venu, un dur à cuire, inflexible sur la discipline. La petite collation qu’ils avaient organisée maladroitement se trouve sans objet. Ces jeunes pilotes, chahuteurs et volontiers indisciplinés sont brutalement repris en main par le nouveau chef. L’adjoint, non promu, a des prises de bec avec ce chef qu’il juge inflexible. Mais à l’épreuve du feu, peu à peu, le « gentil » comprend que c’est le « méchant » qui a raison, et il finira par lui ressembler, au point même de enfin lui succéder. Quant au méchant, on découvre en lui un chef compétent, responsable, sensible et humain. Un bon mari, un gentil papa, qui ré-écoute la voix de son fiston, enregistrée sur disque.